dimanche 26 juillet 2015

Quelle place pour les plaisirs solitaires?





La place de la masturbation dans ma vie






J'ai commencé très jeune, avant même de savoir comment les femmes sont faites. J'explorais et trouvais des zones de sensations agréables à reproduire. J'ai trouvé assez vite comment me donner du plaisir et depuis que j'avais trouver ce truc génial, il me devenait presque inconcevable de devoir m'en passer quand je dormais ailleurs que chez moi. La première fois, je n'ai pas compris ce qu'il se passait, j'avais peur de  mouiller mon lit. Mon oreiller entre les jambes, moi à califourchon dessus, les frottements de mon bassin étaient une stimulation suffisante pour me faire monter jusqu'à l'extase.


C'est resté longtemps un secret. Personne n'en parlait alors je n'en parlais pas non plus.

Un jour au collège, je me souviens bien, un mec d'une autre classe qui était un peu l'homo assumé du quartier, s'est mis à faire un petit sondage dans la cour de récréation. Il allait vers chaque personne accompagné de ses amies, en tenant un micro imaginaire et faisant une interview avec la même question pour chacun : « Est ce que tu te masturbes? » en clignant des cils et en faisant des ronds de bouche comme à son habitude. Le mot en lui même, je le trouvais moche... J'avais entendu les autres répondre par la fuite, le rire mais aucun n'aurait pris le risque d'exposer sa vie privé, encore moins à cette bande de langues de pute... Lorsqu'il me posa la question, ma réponse était le plus proche d'une franchise qui ne lui ressemblait pas. 
Il voulait entendre cela, j'ai peut-être juste accordé faveur à sa demande. « Comme tout le monde » fut ma réponse. Bien sur qu'à cet âge, nous étions tous des branleurs, personne ou presque n'avait de vie sexuelle si ce n'est seul.





J'ai cru au début de ma vie sexuelle que je n'aurait plus besoin de me donner du plaisir seule, que mon partenaire me suffirait, mais quand bien même ce fut le cas, j'avais encore besoin de me retrouver seule avec mon corps pour en disposer librement sans être contrainte par le désir d'un autre. Ces moments de plaisirs solitaires étaient et restent encore les instants où j'explore sans aucune retenue, ou je vais parfois bien plus loin dans les extrêmes que mes partenaires osent le faire. Même s'ils osaient, il n'est pas dit qu'il sauraient bien s'y prendre pour y parvenir. Il y a des « manœuvres » délicates que j'ai appris à apprécier seule avant de les pratiquer avec quelqu'un.

Pendant des années, la masturbation était un truc tabou dans mes rapports de couple. Puis ce fut la mode des anneaux vibrants : qui ne s'est pas vu offrir par ses amis des capotes ou ce genre de gadgets coquins? Tant que ça s'utilise à deux et que c'est pas un truc plus gros que le sien ça va.

Ou alors... si elle l'utilise en se mettant en scène dans une video, alors là... il n'y a plus de soucis. Sauf qu'après coup on peut avoir droit à :

« Mais pourquoi ça a l'air si bon? Pourquoi tu fais pas ça avec moi? Pourquoi le tube il a le droit et pas moi... »

« Regarde encore, essaye de comprendre »


dessin fait à la souris sur paint


Alors quand on trouve un partenaire qui aime jouer, qui aime aussi les jouets, alors là...C'est fabuleux,


 

 
« Chéri, t'en penses quoi de celui là? »
«  ho... il est joli! Mais? c'est bizarre ça! c'est quoi? »
« c'est bientôt mon anniversaire tu sais ? »


















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